Inséré sur les berges du Canal de l’Ourcq et adossé aux ouvrages d’arts existants, le projet répond aux ambitions d’une gare emblématique ainsi qu’aux problématiques contextuelles : un geste architectural qui relie Noisy-le-Sec, Bondy et Bobigny.

Le futur bâtiment adopte la forme d’un ruban d’une largeur variable de 8.70 m à 10 m qui permet de franchir le canal depuis Bobigny. Il forme une boucle le long des voies du Tramway T1, puis se glisse sous les ponts existants parallèlement au canal jusqu’à Bondy. Ainsi, il relie naturellement les différentes parties du site, fortement enclavées. Au centre se développe un vaste atrium circulaire baigné de lumière naturelle, reliant le monde extérieur au monde souterrain, jusqu’aux quais du métro.

Les voyageurs sont accompagnés dans leur parcours par une transition active le long de la rampe, des mezzanines puis jusqu’aux quais par des circulations mécaniques.
Le mouvement généré par ce geste architectural ainsi que l’organisation fonctionnelle de la gare participent à une mise en scène de la mobilité identifiée comme véritable fil conducteur du projet.